Avez-vous peur d’échouer ?
Fiche n°4321 – 30 échecs par l’Agitateur d’entreprises©, Gestion d’entreprise, Management d’entreprise, Gestion de crise.
Avez-vous peur d’échouer ?
Avez-vous peur de l’échec ? Avez-vous peur d’échouer ? Cela tombe bien, car nous sommes dans la dernière ligne droite des 30 façons les plus courantes d’échouer. Ce sont les 10 dernières. Si cela vous intéresse de voir avec nous toutes les causes qui peuvent faire que n’importe quel projet, aussi bon soit-il, peut échouer, je vous propose de découvrir la fiche 4321 sur les 30 échecs.
Comme toujours ses fiches sont gratuites
et vous pouvez les télécharger ici
Vous pouvez retrouver toutes ces informations dans la fiche numéro 4321 – 30 échecs (2), Fiches qui par ailleurs sont à collectionner, ainsi que dans les vidéos associées.
Les 30 façons les plus courantes d’échouer, de 21 à 30 !
Nous sommes dans la dernière ligne droite pour voir les 30 façons les plus courantes d’échouer. Nous sommes dans les 10 dernières et pour cela je vous propose de télécharger la deuxième fiche 4321 sur les 30 échecs. On va parcourir ensemble les 10 derniers échecs et notamment les peurs.
Echec n° 21 - le manque d’enthousiasme
Lorsqu’on a un projet, on est rarement seul à le gérer. Donc, il faut donner envie aux autres de vous aider dans ce projet. Vous devez avoir un enthousiasme tel que les gens se disent : « waouh ! Il (elle) est super heureux(se) dans son projet ! ». Donc, ils en deviennent presque jaloux. C’est l’enthousiasme que vous devez essayer de transmettre autour de vous. Si vous n’arrivez pas à transmettre cet enthousiasme au sein de vos collaborateurs, le risque c’est qu’ils se demandent pourquoi est-ce qu’ils travaillent pour vous. Pire, si vous n’arrivez pas être enthousiastes chez vos clients, pourquoi voulez-vous qu’ils vous achètent quelque chose ? De cette façon, vous avez un gros risque d’avoir un échec latent, parce qu’effectivement vous ne donnez absolument pas envie de croire en votre projet. Parce que vous manquez d’enthousiasme.
Echec n° 22 - l’intolérance et l’étroitesse d’esprit
L’histoire nous a montré que de nombreuses entreprises se sont cassées la figure, car leurs dirigeants n’avaient pas une assez grande ouverture d’esprit. Parfois de nouvelles technologies sont arrivées sur le marché et ces personnes ne pensaient pas qu’elles auraient un impact et ne voyaient pas l’idée de ce que ça pouvait apporter au Nouveau Monde. Cette étroitesse d’esprit a pu coûter cher. Pire encore, une certaine forme d’intolérance à la concurrence, qu’ils ont méprisés, pensant trop petite ou inutile, voir même qu’ils ont jugé pas capable d’arriver à leurs chevilles. Cette intolérance, cette étroitesse d’esprit, peut être une chute vertigineuse pour tout projet. Car vous devez être à l’affût de tout ce qui se passe autour de vous, en matière de nouveautés ou de concurrence agissante, même minime.
Echec n° 23 - l’intempérance (boisson, vie de débauche)
Même si vous avez réussi à parfaitement cloisonner votre vie privée et votre vie professionnelle, vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir une vie privée de débauche. Il n’est pas possible de pouvoir faire un week-end de fête incroyable toutes les semaines ou encore vous adonner à la boisson ou quelques drogues que ceux soient et arriver, frais et dispos le lundi matin, pour faire votre travail parfaitement. Ce n’est pas possible ! Vous ne pouvez pas avoir une vie dissolue d’un côté, et être le parfait entrepreneur de l’autre. Il est important de ne pas vous réfugier, parce que vous avez des difficultés dans votre entreprise ou dans vos projets, dans une quelconque addiction ou quelconque vice pour fuir vos responsabilités. Si c’est le cas, il faut absolument revoir la copie de ce que vous êtes en train de faire.
Echec n° 24 - incapable de coopérer
Lorsqu’on développe un projet quel qu’il soit, on cherche forcément des personnes pour nous aider à faire ce projet. On cherche des collaborateurs, des collaboratrices, des partenaires pour pouvoir monter son projet, son business plan et ainsi de suite. Ce qui est important c’est surtout de pouvoir coopérer avec toutes ces personnes. La coopération est fondamentale ! Ce n’est pas parce que vous êtes sûrs de vous et que votre idée parfaite que vous pouvez arriver en tapant sur la table en disant : « Il faut faire comme j’ai dit ! » Cela ne s’appelle pas coopérer, cela s’appelle imposer son point de vue ! Si vous voulez arriver quelque part, vous êtes obligés de faire des concessions et de savoir coopérer avec d’autres façons de faire, d’autres visions que la vôtre. Bien entendu, c’est vous le chef, c’est vous qui gardez le cap. Mais, il faut encourager les autres à faire votre travail, dans le sens dans lequel vous voulez avancer et non pas leur imposer, de façon unilatérale, votre point de vue.
Echec n° 25 - possession d’un acquis sans effort comme l’héritage
Pour réussir un projet il faut un certain nombre de qualités. Ces qualités généralement s’acquièrent dans l’enfance, soit avec l’école, soit avec des personnes qui nous ont entouré et motivé. Ces qualités on les trouvent dans l’effort comme l’autodiscipline, la persévérance, la motivation ou le fait de vouloir aller décrocher la médaille. C’est toutes ces qualités qui vont vous permettre de réussir un projet. Si vous êtes nés, comme on dit vulgairement, avec une « cuillère en argent dans la bouche » ou si vous avez reçu un héritage pour pouvoir développer un projet et bien, ce n’est pas parce que vous avez reçu de l’argent (par exemple des investisseurs qui vous donnent une certaine somme d’argent), que vous allez être capables de la faire fructifier. Non ! Ce qui va vous permettre de la faire fructifier c’est vos qualités dans l’effort. Une cause d’échec fréquente, c’est par exemple, des gens qui ont reçu de l’argent et qui pensait simplement réussir en faisant fructifier cet argent. Sans effort, il n’y a pas de récompense.
Echec n° 26 - la malhonnêteté consciente
Lorsqu’on crée un projet, on est confronté à un moment ou un autre à la légalité ou la moralité. C’est-à-dire qu’il arrive un moment où on se pose la question si ce qu’on est en train de faire est morale ou non, est légal ou non. En ce qui concerne la légalité c’est assez clair, soit on franchi la ligne jaune et on fait du n’importe quoi, soit on ne le fait pas. Par exemple, embaucher des gens au noir, car effectivement avec la crise, c’est plus facile de s’en sortir. Malheureusement, il y a aussi des choses morales qu’on ne peut pas faire. J’ai souvent été confronté à des partenaires ou des employeurs qui avaient, quelque part, une moralité douteuse et qui n’hésitez pas à franchir ce pas de passer la ligne jaune. J’ai vu beaucoup hélas, de ces entrepreneurs qui se « cassaient la figure », il n’y a pas d’autres mots, parce qu’ils ont joué avec le feu. Et pas seulement avec la loi, mais c’est avec la moralité qu’ils ont perdu tout crédit autour d’eux en étant pas morale.
Echec n° 27 - l’égoïsme et la vanité
La reconnaissance par le groupe est très importante pour beaucoup de personnes et c’est souvent le cas de certains porteurs de projets. Malheureusement, cette reconnaissance va vite entraîner des travers comme la vanité. En plus de ce dernier, il y a une deuxième chose très importante à observer, c’est que ces personnes deviennent égoïstes. Égoïstes d’une part dans la reconnaissance, c’est-à-dire qu’une fois qu’un projet a été fait, ils vont s’attirer tous les honneurs, ou d’autre part, lorsque les bénéfices arrivent, ils vont évincer les investisseurs pour essayer de s’accaparer les bénéfices. Parce que tout ce qui les intéressent et de se hisser au-dessus des autres, par tous les moyens possibles et inimaginables, de façon à se faire admirer des autres. Le problème c’est que ce n’est pas comme ça que l’on mène un projet à bien. Très souvent ce genre d’attitude fait que les gens se détournent de vous et vous finissez, soit très seuls parce que vous avez perdu votre famille, soit vous avez perdu votre projet, parce que tout le monde vous a tourné le dos.
Echec n° 28 – deviner au lieu de réfléchir
Certains porteurs de projets m’affirment haut et fort qu’ils font les choses au feeling. Lorsque je creuse un petit peu, pour savoir comment est-ce qu’il fonctionne, et bien ils m’expliquent : qu’ils sont persuadés que les étoiles sont bien alignées et tout va bien se passer. Si je creuse encore un petit peu, en leur demandant : « Quelle est leur stratégie de réussite ? » Ils m’expliquent qu’ils font confiance à leur bonne étoile et que jusqu’à présent ça a très bien marché et il n’y a pas de raison que ça change. Malheureusement j’ai vu beaucoup de personnes comme ça qui pensaient pouvoir tout faire en devinant. C’est-à-dire en ayant le feeling qui leur permettait de pouvoir toujours être dans la course et que tout allait bien se passer. Dans les affaires, on ne devine pas ! Dans les affaires ont fait des analyses, on prévoit les choses ; On est un stratège et on essaye, comme une partie d’échecs, de prévoir les coûts à l’avance.
Echec n° 29 – pensez ne pas mériter ce que l’on reçoit
Si vous êtes en train de créer un projet c’est que quelque part, au fond de vous, vous voulez recevoir quelque chose en échange de tous ces efforts. Je vous encourage à regarder la pyramide de Maslow pour savoir de quel genre de reconnaissance, soit financière, soit des autres, soit d’atteindre un niveau spirituel, vous cherchez. Quoiqu’il en soit, vous cherchez quelque chose ! C’est important lorsque vous allez recevoir les fruits de votre labeur que vous vous autorisez à les accepter. Combien de fois j’ai pu voir des gens qui, peut-être par rapport à leur enfance, par rapport à des influences négatives, se disent qu’ils ne méritent pas ce qu’ils reçoivent ? Là encore, c’est parce qu’ils se sont tellement battus dans leurs vies qu’ils se disent, lorsqu’ils reçoivent enfin des choses, qu’ils ne les méritent pas, peut-être parce qu’on leurs a toujours dit qu’ils n’étaient pas capables. Si c’est votre cas, vous êtes capables, et vous méritez les fruits de ce que vous avez construit !
Echec n° 30 – les six formes fondamentales de la peur
L’échec que je vois le plus fréquemment hélas, c’est celui qui est lié à nos peurs. Nous sommes tous bourrés de peurs. Nous sommes tous tétanisés par nos peurs et terrorisées par ces dernières. Heureusement pour nous, les peurs ont été classé en 6 catégories que nous avons à peu près tous. Il est plus facile, en les connaissant, de pouvoir les combattre.
- La première des peurs, à mon sens, c’est la peur d’être critiqué. La peur que les autres nous fassent du mal par leurs regards terrifiants.
- La deuxième des peurs, c’est la peur de perdre ce que l’on a, la peur de manquer d’argent, la peur de la pauvreté.
- Toujours dans les pertes, la troisième peur c’est la peur de perdre un objet auquel on est attaché, ou une personne à laquelle on est attachée.
- La quatrième des peurs, c’est la peur de la maladie. Vous verrez qu’en prenant de l’âge, on commence à y penser.
- Derrière suit la cinquième et la sixième peur, la peur de vieillir et la peur de mourir.
C’est 6 peurs sont, malheureusement, de tous nos combats au quotidien. Ce sont nos peurs qui nous terrorisent et qui nous empêchent d’avancer. Je n’ai pas de secret par rapport à cela, si ce n’est de vous dire : « Réfléchissez bien à vos peurs à chaque fois que vous avez un doute pour réussir. Essayer de la comprendre, de l’identifier, car c’est le seul moyen de combattre un ennemi c’est de le connaître parfaitement ! ».
Franck Vidal, votre Agitateur d’entreprises©.
Après avoir parcouru ensemble, sur ces 3 publications, les 30 risques d’échecs probables pour un projet, il est important de faire le point sur ce que nous avons vu. La première des choses c’est que les échecs peuvent être liés, soient votre personne, soient votre projet proprement dit. Pour le projet je vous rappelle qu’il existe un « tableau des risques ». Nous ferons une publication, rien que sur le sujet, qui permettra de comprendre comment pondérer des risques et comment évaluer des risques pour un projet. Toutefois ces 30 points, que nous venons de voir ensemble, sont essentiellement liés à votre personnalité. C’est le porteur de projet qui est le moteur, la locomotive de cette réussite ou non. C’est pour cela qu’il est important que chaque point, vous le parcourez avec attention, et que vous essayez de voir si oui ou non, vous êtes sujets à ce risque potentiel.
Pour terminer sur une note positive, il est important que vous ayez un état d’esprit de gagnant. Que ceux soient des problématiques médicales, de peurs, d’argent, etc… vous devez avoir un moral qui vous dit : « Je vais y arriver quoi qu’il arrive, c’est une montagne à gravir ! » Comme un sportif, vous allez aller jusqu’en haut de cette montagne pour aller décrocher l’étoile qui est située tout en haut. Quel que soit le projet auquel vous allez être confronté : c’est votre mental qui va faire la différence, c’est votre conviction que vous faites ce que vous avez toujours voulu faire.
Après avoir parcouru ensemble ces 30 points sur l’échec, comme toujours, nous aimerions savoir si cela vous a plu. Donc c’est à votre tour de travailler. Si vous pouviez nous faire un commentaire ce serait intéressant, pour nous, de connaître votre retour par rapport à cela et surtout si ça à pu vous aider. Si vous n’avez pas le temps de nous faire un commentaire, faite au moins un petit « like » ou alors partagez cette vidéo afin que d’autres porteurs de projets puissent aussi bénéficier de notre travail.
Je vous rappelle que les fiches qui se trouvent avec ces vidéos peuvent être téléchargés gratuitement